Devinez quoi. Je suis en 15mbits/s.
DEVINEZ QUOI. Je peux recevoir un mail plein de photos sans monter un camping devant mon PC.
Bref. Voilà, euphorie, joie, bonheur, félicité.
J'en profite pour dédicacer ce post à Alex alias L'homme_qui_code_plus_vite_que_son_ombre qui a très largement contribué au rétablissement de la ligne, ainsi qu'à Sébastien, Guénolé, Julien, et tous les gens qui ont suivi l'évolution de la chose de près (c'est à dire étonamment beaucoup).

Voilà. Je voulais aussi parler d'un autre truc très sérieux mais là du coup ça aura l'air moins crédible, alors à demain.

Il est parti.
Mon coeur fait une chute de 120 étages (rien que ça). Je pars trois mois, aujourd'hui ô joie je suis malade (si quelqu'un connaît un anti gerbatif plus puissant que le Coca, je l'épouse), donc je me sers de ma méga connexion RTC qui tue sa mère, j'attends 2h30 pour que la page s'affiche (au bas mot), et je tombe sur une page qui n'a absolument rien à voir avec un blog. Toujours créée par LUI, mais vraiment, mais alors vraiment plus rien à voir.
Qu'est ce que je vais faire ?
C'était mon blog préféré. J'ai envie de lui écrire pour lui dire que non, c'est pas possible d'être aussi égoïste merde, il était le premier dans mes signets, maintenant ça a tout décalé, et puis ça a tout décalé mon cerveau aussi, parce que j'avais l'habitude de voir sa page en premier quand je faisais le tour de mes blogs préférés, maintenant j'ai mon deuxième préféré (allez je vous le dis c'est .. haha vous êtes crédules hein), et même si je l'aime, c'est pas la même chose, c'est comme quand tu crois être dimanche alors que c'est lundi, c'est mauvais pour tes déjà si peu nombreux neurones.
Et puis c'est comme si mon amoureux partait loin, très loin. Mon amoureux de blog. Comme si on se voyait plus, même si lui ne me voyait pas de toutes façons.
Comme si on avait toujours été séparés par une épaisse vitre en verre, mais que je l'entendais quand même parler, et que là, ils avaient mis un quadruple vitrage, comme ceux qu'on met pour pas entendre le bruit du périph.
Et là, je suis contre la vitre, le nez écrasé, et je tape, je tape et il ne m'entend pas. Il me tourne le dos, et il est immobile, je ne le vois plus vivre, je ne vois plus rien.
Et là, un poids lourd me roule dessus.


Si vous aviez suivi, vous n'auriez pas oublié que j'ai parlé de périph.