Voilà un outil dont les bloggers auraient bien besoin.

Y a-t-il un seul blogger qui puisse dire qu'il a délivré son plus grand secret à ses lecteurs ?
Le principe du blog étant l'auto-censure au service du politiquement-bloggable, un vrai blog intimiste à 400% n'ayant pas pour seul but la thérapie par la confession, n'existe pas.
Entre les blogs d'actualité, de faits divers, de tranches de vie, de guimauve, les fétichistes, les drôles, les déprimés/déprimants, les intellectualistes, les informatiques, les utiles, les nuls salut-j'ai-mangé-des-pâtes-et-j'ai-acheté-les-dernières-puma, les people, j'en passe et des meilleurs, même si à travers les posts on peut peu à peu (mauvais choix d'expression là.) cerner la personnalité de chacun, c'est toujours par le biais de l'inconscient du posteur.
Des blogs comme ça, j'en connais pas beaucoup.
Un seul en fait (indice : c'est pas moi.) (comment ça "hahaha" ? ..).

La solution : stopper l'effet de mode qu'est en train de devenir le blog.
La popularité étouffe le bloggueur.
Chaque jour, en consultant ma blogroll, je passe un ou deux liens dans mon dossier tragiquement intitulé -= RIP =-.

/!\ Save the blog.
Et fok Zone Interdite qui prépare une émission sur les blogs.

Un copain m'a passé un coup de téléphone avant que je rentre.
Son nouveau hobby-à-durée-variable (il en change tous les ans environ), c'est d'écrire et/ou composer des morceaux.
Il m'a fait écouter sa dernière composition, parce que "elle est spécialement expérimentale". Il ne croyait pas si bien dire. Si j'avais eu un magnéto sous la main je vous en aurait fait profiter, histoire d'éclairer votre soirée, et éventuellement de dégager vos sinus (ça peut arriver en cas de choc important).
Les parasites de la communication téléphonique aidant, on aurait cru une symphonie de sacs poubelles avec lesquels on brasserait l'air, accompagnée d'une cacophonie de grillons et de casseroles à l'arrière.
Je lui ai donc dit exactement ce que je viens d'écrire. Sa réaction : "Bon, ben au moins comme ça j'en suis sûr .."

Je l'interroge à savoir s'il a déjà posé la question à d'autres personnes. Il me répond : "Oui à plein, mais je sais que toi tu dis la vérité".
J'avoue et j'assume, je suis le genre de punaise qui a tendance à dire ce qu'elle pense, histoire de mettre les choses au clair.
On ne me l'a jamais reproché, c'est même plutôt utile d'avoir quelqu'un de franc dans son entourage, paraît-il.
Ceci dit, il y a bien un jour où ça va me retomber méchamment dessus.

Et encore. Croyez moi, si les gens savaient le quart de ce que je pense, de ce que j'imagine, de ce que j'invente dans mon esprit, des histoires qui défilent dans mon crâne, si je racontais tout ce dont je rêve éveillée, je serais déjà dans le Guinness des Records, et internée dans un quartier de haute sécurité à Saint-Anne.

Il faudrait que je monte un fanlisting (oui c'est la mode en ce moment, ça sert à rien mais c'est hype). Les adorateurs de Tim Burton, le club de Tolkien, la clique de Raphael, les fanatiques de Mark Greaney, quoi d'autre encore ?
Une sorte de communauté de rêveurs ?
De ceux qui travaillent en pensant à autre chose, qui gardent des carnets/.doc (chacun son truc hein ..) remplis de choses étranges, qui voudraient être ailleurs, vivre comme au cinéma, arrêter de passer à côté de ce qui est vraiment important, et qui se cachent derrière une certaine désinvolture et une semi-drôlitude ..
Ce serait peut-être une idée.
Faudrait que j'apprenne le php d'abord.
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Mouais.
Bon, en fait m'attendez pas hein.

Avant d'aller voir un film en salles, j'ai l'habitude de lire quelques critiques, et de demander l'avis d'un maximum de gens de confiance.
Oui, comme tout le monde me direz-vous.
Seulement, j'ai du mal à trouver de fervents cinéphiles en adéquation avec moi, hormis peut-être certains amis du lycée, mais là, ça revient à m'écouter moi-même.

A défaut d'avoir trouvé des critiques me correspondant un minimum, j'ai trouvé exactement le contraire.
J'apprécie tout particulièrement de lire les articles de ce site.
La plupart sont pertinents, et je m'en sers vraiment pour avoir des éléments comparatifs à opposer à ma propre opinion, une fois que j'ai vu un film.

Mais ce que je préfère, ce sont les critiques enflammées de Guillaume Loison.
Pour une raison que j'ignore, je suis inexorablement prise d'une envie folle de voir un film, à partir du moment où il en dit du mal.
Et croyez moi qu'il ne rigole pas avec ça, le monsieur.
J'ai une peine incroyable à me retenir de sourire (voire de rire de temps à autres) en lisant ses papiers (.. pages webs ?), parce qu'il descend les films qu'il n'a pas apprécié avec une telle force, qu'on se demande s'il n'a pas des actions chez la concurrence.
Enfin, quoi qu'il en soit de ses opinions, qui sont le plus souvent l'antithèse des miennes, j'aime sa fougue, sa méchanceté, son art de casser de A à Z tout ce qui passe dans son colimateur, avec des arguments convaincants qui peuvent vous faire douter d'une seconde à l'autre.

Je l'imagine ayant entre trente cinq et quarante ans, l'air d'un vieil étudiant en philo (non, pas prof), avec des petites lunettes fines et un air affligé perpétuel sur le visage.
(Pitié, ne me dites pas que vous le connaissez et qu'il a 16 ans et une trombine d'ado mal dégrossi)
C'est aussi le genre de type qu'on n'invite pas à dîner parce que s'il n'aime pas votre gratin de courgettes fait maison, il s'évertuera à le rabaisser au niveau d'un poisson à la parisienne Findus mi cuit.
Bref, mon modèle en terme de méchanceté, de remarques en dessous du niveau de la mer, mon maitre Jedi en somme.

Voilà.
Et dans le prochain épisode de "Je fabule sur des gens que je ne connais pas", nous analyserons le moi intérieur du stagiaire qui invente les blagounettes qui se trouvent en dessous des photos de Ciné Live.

Je viens d'apprendre par un inconnu qui me contacte via MSN que Camstory est linké dans Entrevue.

Euh.

Youpi ?

J'ai longuement étudié mes stats aujourd'hui.
(Oui parce que je sais travailler et faire autre chose en même temps, voyez vous.)

J'avoue avoir été relativement surprise à l'analyse de certaines adresses IP.
Je n'ai pu en vérifier qu'une partie, mais ça m'a déjà délivré mon lot de surprises.
Ce que je trouve fascinant, c'est à quel point je suis sociable à mon insu.
Par exemple, il y a des gens qui ne m'adressent jamais la parole, alors qu'on travaille ensemble chaque jour, et qui figurent dans le top 30 de mes visiteurs les plus assidus.
Original.
Quant à ceux avec qui je suis sensée être en froid depuis des années et qui me lisent en cachette (oui parce que là y a vraiment pas d'autre terme ..), donner des nouvelles, ça vous fera pas mal au cul.

Pour finir en étant comme d'habitude hors sujet, j'ai enfin été voir The Edukators. A la base je ne voulais pas en entendre parler, le film étant présenté comme une apologie à la rebellion du djeunz allemand qui nike la société et milite pour la sauvegarde des castors, mais j'ai été très très agréablement surprise.
Que ceux qui ont été dégoutés par la bande annonce l'oublie; c'est loin d'être le reflet fidèle du quart d'heure de fraicheur (un quart d'heure qui dure facilement deux heures et demi) qu'est véritablement ce film.
Alors certes il s'agit de jeunes rebelles réfractaire à toute forme de capitalisme, idéalistes et naïfs comme il faut, mais la version qui nous est livrée est garantie sans clichés, sans rebelle against the society en carton-pâte.
Rien que des jeunes qui n'ont pas adopté la tendance je-parle-comme-un-bouquin-de-Nietzsche-et-je-m'appelle-Dawson très en vogue actuellement, qui parlent comme vous et moi et qui fabulent, comme vous et moi.
Si vraiment vous n'avez pas envie d'aller voir ce film malgré la critique très tendande jeune branchouille que je viens de faire, et que vous aimez les garçons, allez y au moins pour Daniel Brühl, qui va peut-être me décider à lui seul à regarder Good Bye Lenin.
(Ne vous méprenez pas, cette dernière remarque est faite dans le plus pur amour du cinéma qui soit.)
(Genre je suis une groupie.)

J'ai découvert aujourd'hui que ma mère était calée rock.
En fait ça, je le savais depuis longtemps, puisque c'est grâce à elle que j'ai entamé ma carrière d'amatrice de rock, en commençant par écouter Queen.
Ce que j'ignorais, c'est qu'elle est très au courant de ce qui se fait actuellement, ce qui a donné lieu cet après-midi à une discussion surnaturelle.

*Zappe sur MTV*
WireD : Ah tiens, regarde Maman, ça s'appelle Franz Ferdinand, j'ai acheté l'album l'autre fois à la Fnac
Maman : Ah oui.
*silence*
M : Ca s'entend normalement l'accent écossais ?
W : Euh .. hein ?
M : Ben oui, ils sont écossais tu savais pas ?
W : Euh si mais ..
M : Ah tiens l'autre fois j'ai vu un clip récent d'un groupe que tu écoutais, tu sais avec un type maquillé aux yeux
W : Ah Placebo ?
M : MAIS NON JE CONNAIS PLACEBO ENFIN
W : Pardon ..
M : Tu sais, avant il était blond
W : Ah, Greenday ?
M : Voilààààà Greenday .. il a maigri non ?
W : Oui ..
M : Par contre, le chanteur de Keane, qu'est ce qu'il est bouboule
W : Ah tu connais Keane aussi
M : Oui j'aime bien, ça ressemble à Travis
W : ..
*Regarde la TV*
M : Tiens c'est qui lui ?
W : *fière* Tu sais, c'est lui qui chante "And you have a bad daaay, gnagna gnagnagnaaaa"
M : Ah oui, j'aime bien ça, ça ressemble à celui qui fait la pub Nutella, tu sais, Andreas
W : .. Johannsson oui. OUI.

Ma mère se rappelle de ce que je lui ai fait ingurgiter par bourrage de crâne pendant des années.
Ma mère connaît Greenday.
Ma mère se souvient de Travis.
Ma mère écoute Maroon 5.
Ma mère m'a dit : "Dis donc, ça fait longtemps qu'ils ont pas sorti un album, Muse, non ?"