Le spam, c'est le jus qui sort du zizi. Vous le saviez ?
(© Mon frère de 13 ans.)

Un complément de 15/20. Youpi, comme on dit par chez moi.

Réflexion existentielle. Les yeux. Il y a des gens qui ont le regard pétillant, qui sans sourire font réagir vos zygomatiques en retour, inexplicablement. Des yeux qui ont les dents qui brillent, comme dans les films où le héros se les lave jusqu'à ce qu'elles envoient des signaux à tous les radars. Avec des joues qui rosissent de malice. Notez que pour que le rosissement ne passe pas au rouge tomate, il faut des tâches de rousseur pour tempérer le tout.
C'est comme dans le velouté de légumes, pour qu'il ait l'air moins vert, on met du fromage râpé dessus.

Comme s'il avait lu mon post d'hier, Livio m'a noté. Vous concluerez donc que le Livio en question est la personne qui s'occupe des écoutes. Comme je n'ai pas encore pris la bonne habitude de vérifier l'arrivage de mes mails régulièrement, j'ai dû faire une drôle de mine lorsque l'écoutateur (hein ? quoi ?) susnommé m'a tapé sur l'épaule, m'adressant un clin d'oeil du style je-me-force-pour-être-un-maximum-expressif, m'informant du bon déroulement d'une opération dont j'ignorais jusque là l'existence.
Plutôt rassurée par ce petit signe fort subtil de la région oculaire, je me suis donc empressée de me rendre sur ma boite mail.
L'expression consacrée "avoir la banane jusqu'aux oreilles" me semble être l'expression la plus adéquate pour décrire ma réaction devant ce discret 17/20.
Chose qui me laisse présager que je vais peut-être bien dépasser la période d'essai, mine de rien.
Ajoutons à cela le retour de celui qui redonne l'espoir à tout le plateau, cumulé à une crème de client qui m'a laissé finir ma journée de travail en douceur, et l'on peut considérer que j'ai passé une journée ex-cel-lente.

Note pour plus tard : Penser à demander les prénoms. S'appliquer à prendre un air de mais-si-je-m'en-rappelle-mais-dis-le-quand-même. Garder un air digne et faussement au courant.

C'est beau un nhomme qui joue avec un chat .. *soupir*

[déprime]
Aujourd'hui point de profiterolle (Comment ça c'est pas clair comme phrase mais je vous em*****). Nulle trace d'une quelconque épaule sur laquelle se reposer, personne pour me dire "Bon, ok, envoie le bouler". Personne non plus pour m'adresser un sourire amusé quand j'arrive avec cette tête de j'ai-un-mac-au-bout-du-fil. Personne pour me donner des polycopiés qui servent à rien mais qui rassurent quand même. Plus de tête blonde derrière cet écran TFT qui me lance ce regard entendu qui sait d'avance que je viens pour dire une connerie.
C'est dur la vie sans lui.
[/déprime]

[entrain]
Avec joie je constate que je n'ai pas reçu de mail m'informant que j'ai été notée sur une des écoutes qu'on a faites sur moi. Ce qui signifie donc : je n'ai pas encore été écoutée. Je pousse un grand hourra, particulièrement pour la bonne raison qu'aujourd'hui, j'ai eu la ferme impression d'avoir été lamentable. Je sais pas, quand j'ai une certaine madame Bourg-Mohat au téléphone, j'ai du mal à personnaliser son appel. Essayez donc de répéter son nom sans prononcer le h, vous comprendrez ma peine. Deux fois que je l'ai, deux fois que je fais de mon mieux pour oublier comment elle s'appelle. Et elle rappelle. Encore et encore. Et elle tombe sur moi. Encore et encore.
[/entrain]