Oui j'ai honte parce que c'est souvent les choses les plus stupides et simplissimement connes qui me font rire (inutile de confirmer par mail pour ceux qui me connaissent, je suis au courant et je l'admets, je l'assume et fok).
(Je m'arme de prudence car la grande habitude de ce blog sans-comments c'est que je reçois des commentaires par mail à chaque fois que je fais une remarque sur ma personne à base de "HA BEN OUI HEIN TU T'ENTHOUSIASMES TOUT LE TEMPS POUR RIEN C'PAS NOUVEAU" et autres subtilités.)
(J'ai beau faire preuve d'un maximum de méchanceté et dieu sait si j'en suis capable, y en a pas un qui enregistre.)
(Autre grande habitude, les parenthèses, mais je crois que je le notifie assez souvent pour que vous l'ayiez remarqué aussi.)
(Attention remettez vous dans le bain, la chute du pourquoi de ce post arrive.)

Donc voilà.

J'ai ri.

Je viens de m'apercevoir avec horreur que je suis une de ces personnes qui font une fixette sur un élément parfaitement superficiel de leur vie.
Vous savez, comme Sarah Jessica Parker dans la série Sex in the city aka la femme la plus poufiasse-fashion-qui-ricane-sans-cesse de la Terre mais qui est drôle quand même, et qui se ruine à coup d'achats de chaussures de grands couturiers.
Sauf que moi, je n'ai pas une paie de chroniqueuse Vogue, alors j'ai choisi un accessoire moins onéreux, à savoir les boucles d'oreilles.



Quelque part ça m'affole de constater que cette lubie me rapproche de la gente féminine étant donné que je suis la première à me demander si je suis bien une fille.
Bientôt je vais m'habiller chez Von Dutch, mes bouquins vont me servir à caler le pied de la table de chevet, et je vais acheter Jeune et Jolie tous les mois.

Bon en fait c'est pas vrai. Je dois avoir juste un peu plus de boucles d'oreilles qu'une fille normale, mais s'inquiéter de sa propre santé mentale c'est un signe d'équilibre non ?

Le jour où j'achèterais des bottes en fourrure d'esquimau (pour les esquimaux et pas en poils d'esquimaux, ne soyez pas déplacés), un t-shirt J'ADORE ou encore un pantalon avec ce système de rideaux je-remonte-je-descends qui reste encore un mystère à mes yeux, le jour où je porterais mon sac autour de mon cou, où je sourirais à un demeuré qui me drague dans le métro et où je poufferais de rire avec mes copines au cinéma, là vous pourrez m'interner.

(Il y a tellement d'autres accessoires incompréhensiblement à la mode en ce moment que j'ai envie de mettre dans cette liste, ça me rassure)