Des fois on revoit des gens parmi certaines connaissances, à qui on parlait à peine du temps où on les cotoyait. Pourtant on se rappelle avoir pensé telle ou telle chose sur cette personne, de la teneur de "j'aimerais le/la connaître", "est ce que cet(te) abruti(e) a un(e) copain/copine", "va mourir", "miam", et puis on s'aperçoit, souvent après, que cette personne pense la même chose de vous, et que, quelle que soit cette pensée, aussi bien elle que vous étiez hypocrites ou timides selon le cas.
A mon ancien taff, il y avait un client que j'adorais, et que je mourrais d'envie de connaître (les lecteurs de la première heure s'en rappellent peut-être .. ou encore ceux de la dernière heure qui se tapent le blog en entier rien que pour me faire chier ceci ne vise personne).
Seulement mon truc (très subtil je l'avoue), c'est de me dire ça et de rien faire pour autant, pour préserver le mystère sans doute. Mais il arrive un moment où on perd la personne de vue, du coup ça n'aboutit à rien. Vendredi je vais faire un saut là-bas, et si je tombe sur lui, je vais peut-être me décider. Tout ceci étant dit en espérant ne pas tomber sur lui, parce qu'au fond, c'est tellement mieux de vivre dans son imaginaire.