Trouvé chez
Manu.
Vous vous situez à gauche.
Le parti dont vous êtes le plus proche :
le Parti Socialiste (l'aile droite du Parti Socialiste)
L'aile droite du Parti Socialiste est en général plutôt POUR la Constitution européenne.C'aurait pu être pire.
Bon sang, mais où est ce que j'ai mis mon écharpe rouge ?
.. enfin j'imagine.
- Mon père qui achète un PC à 700 euros au lieu du même à 250 euros parce que "j'en ai besoin pour vendre mon appartement", appartement qu'il essaie de vendre depuis des mois. C'est sûr, à deux jours près, il aurait loupé les meilleures propositions du marché pour son magnifique 2 pièces tapissé de papier peint fleuri et qui sent la maison de retraite jusque dans le garage à vélo.
- Ma capacité inhumaine à chopper le virus de la grippe qui se trimballerait, aux dernières nouvelles, dans les contrées du 93, et attaquerait les gens en les agressant par les fenêtres ouvertes du RER B.
- Le médecin du SAMU qui oublie de me faire un arrêt alors que j'ai taxé 30 euros pour qu'il m'ausculte en 5 minutes chrono.
- Ce même médecin qui a passé 3 de ces coûteuses minutes à montrer du doigt chaque meuble de mon salon qu'il a vu dans le catalogue Ikea.
- Le fait que Daniel Brühl ressemble à peu de choses près à la personne la plus adorable sur terre, alors qu'il n'a aucun lien apparent avec Mère Thérésa, l'abbé Pierre, Lady Di, ou autre personnalité caritativement people.
Oui, je viens de regarder "Goodbye Lenin!".
- Mon chat qui fait du ski sur la rambarde de mon balcon.
- Mes poumons qui s'habituent à l'utilisation modérée de mon vélo d'appartement. Bientôt je pourrais faire le tour de France.
Bref, avec tout ça, vous êtes bien entendu d'accord avec moi.
La vérité est ailleurs, je suis dans la matrice, je vous hais tous, je suis manipulée, on m'a enfermée dans une coupole de réalité virtuelle comme Truman Burbanks, Big Brother is watching me, bla, bla, bla.
Mais Daniel Brühl est quand même un gentil.
Mes papa-blogueurs ferment, un à un.
Ca va plus du tout.
Sans idoles, je ne suis rien.
J'ai plus qu'à me blog-suicider. Juste après mes deux ans de blogging, ce serait poétique quelque part.
(Non ? .. ok.)
Je laisserais une épitaphe blogesque du tonnerre, de celles qui se veulent froides et impersonnelles, avec un goût de je-vous-emmerde-ô-vous-lecteurs-de-ma-vie.
Une qui laisserait un goût amer, qui ne donnerait pas d'explications.
Une qui dirait que je pars et que je m'en moque, que je me moque de manquer, de faire une ligne de moins dans vos contacts MSN, tout ça quoi.
Mais pas une qui dirait que les blogs, pas assez cher mon fils, je suis guérie bande de camés, je ne sais plus à quoi servent les favoris, d'ailleurs les blogs font moisir mon karma de l'intérieur, ma vie sociale est éparpillée en particules microscopiques dans le brouhaha de vos URL bruyantes et puantes de vos vies sans intérêt alors que moi, blogostar, ma médiocrité qui est la même que la votre a été repérée par deux ou trois éditeurs et je vais aller voir ailleurs si j'y suis en vous reniant jusqu'à l'os le plus petit du cartilage de votre oreille.*
Et puis une fois le clic fatidique sur le bouton orange fluo "Publish Post de
Blogger enclenché, le doigt tremblant, je supprimerais l'icône Blogger de la barre perso de Firefox, et puis je viderais mes favoris, je supprimerais toutes vos url, comme un fumeur jette ses clopes déchiquetées au fond des toilettes.
Enfin, après avoir contemplé quelques instants ma blogroll vide, je me lèverais de mon super fauteuil en cuir de ministre de chez Conforama, et avec un soupir, j'éteindrais mon écran, puis mes enceintes, laissant tout juste à Elliot Smith le temps de quelques notes achevant Figure 8.
Et vous, depuis vos écrans, vous me regarderez m'éloigner lentement, sans me retourner, et m'éclater la gueule contre le lino en me prenant les pieds dans le câble d'alimentation de mon PC portable.
Et puis une semaine après, je posterais pour vous raconter mon séjour à l'hôpital.
J'avoue, je dois avoir quelques cases en moins, parce que moi, j'ai pas du tout envie d'arrêter pour le moment.
Mais entre
Paumé qui annonce son dernier post,
Cali qui poste une fois par décennie, et autres morts trop nombreux dans mon dossier "Blogs", vous m'aidez pas beaucoup, les gens.
* Toute ressemblance avec une épitaphe blogesque existante serait drôlement étrangement fortuite, nan mais vous déconnez, je suis pas du genre à attaquer les gens.